La Lune

La Lune exerce une immense influence sur la Terre et sur tous les corps vivants (le nôtre en particulier), au cours de sa révolution d'environ vingt-neuf jours autour de la Terre. Ce cycle est à l'origine du mois.

La force magnétique gravitationnelle de la Lune, conjuguée au mouvement de la Terre, produit le flux et le reflux de vastes océans et la fluctuation des marées. Elle exerce une action sur la circulation de la sève et des liquides organiques (sang, cycles menstruel et de gestation) ainsi que sur le cerveau.

Cycles Lunaires

Il y a trois cycles lunaires principaux :

Le premier est l'orbite décrite par la Lune autour de la Terre qui prend approximativement vingt-neuf jours. Au cours de ce cycle la Lune apparaît tout d'abord sous forme d'un étroit croissant, la Nouvelle Lune grandit jusqu'à la Pleine Lune et décroît peu à peu jusqu'au dernier quartier avant de disparaître (Lune Sombre) ; puis la Nouvelle Lune réapparaît et le cycle recommence.

Le second cycle correspond à la variation de sa distance par rapport à la Terre, et peut-être observé d'après sa taille apparente. Ceci est dû à ce que la Lune décrit une orbite elliptique autour de la Terre. Elle atteint sa taille apparente maximum quand elle s'est rapprochée de la Terre au maximum ; elle exerce alors une influence de vingt-cinq pour cent supérieure à celle qu'elle exerce au moment ou elle atteint sa taille apparente minimum et qu'elle s'est éloignée de la Terre au maximum.

Le troisième cycle correspond à la variation de sa hauteur dans le ciel. Ceci est dû à ce que son orbite n'est pas parallèle à l'équateur de la Terre ; aussi semble-t-elle ne pas « tourner rond » et être plus haute dans le ciel à certains moments qu'à d’autres.

Influence des cycles lunaires

Chacun de ces cycles influe sur la force que la Lune exerce sur la Terre et sur tout ce qui vit, y compris nous-mêmes. Alors que le Soleil peut être utilisé comme symbole du moi essentiel, que la Terre peut représenter le corps physique et les sens qui servent de véhicule au moi, la Lune, elle, symbolise leurs interactions.

La Nouvelle Lune marque le début de chaque cycle de lunaison ; celui-ci commence quand la Lune est invisible et orientée dans le ciel comme le Soleil ; il atteint son apogée à mi-chemin, avec la Pleine Lune. Chaque cycle prend approximativement vingt-neuf jours ; il y a donc douze ou treize cycles dans une Année Solaire.

Phase Lunaire

Il y a quatre phases de Lune, correspondant aux divers degrés de luminosité solaire reflétée, tandis qu'elle tourne autour de la Terre dans le sens inverse des aiguilles d'une montre : de la Lune Sombre (surface plongée dans l'obscurité) à la Pleine Lune (surface brillamment éclairée).

Dans la première phase, la Lune n’est pas visible parce qu'elle se lève pratiquement dans la même direction que le Soleil. A la fin de cette phase apparaît un mince croissant : la Lune suit le Soleil sur l’horizon occidental. La Lune Sombre dure quatre jours ; elle est suivie par la Nouvelle Lune (l'apparition du mince croissant). Cette phase peut être qualifiée de yin.

Dans la seconde phase, Lune et Soleil sont à angle droit. La Lune apparaît à l'ouest durant la première moitié de la nuit. Pendant cette phase, elle semble grossir ; c’est la phase de la Lune Croissante, qui dure onze jours et passe du yin au yang.

Dans la troisième phase, Lune et Soleil sont en opposition et la surface de la Lune est brillamment éclairée. Cette phase est appelée Pleine Lune et dure trois jours, le troisième étant celui de la Pleine Lune. Elle est yang.

Dans la quatrième phase, Soleil et Lune sont de nouveau à angle droit, et la Lune apparaît à l'Est. A mesure que cette phase se développe la Lune semble diminuer de volume et finit par n'être plus qu'un mince croissant. Cette dernière phase dure onze jours et passe du yang au yin.

Influence de la phase lunaire

Par rapport au Soleil et à la Lune, la Terre est à la fois yang et yin, et réagit vis-à-vis d'eux de diverses façons. Nous subissons l'influence du Soleil, de la Lune et de la Terre, et de leurs interactions ; nous sommes nous aussi soumis à des influences yang et yin. Ces principes exercent sur nous une action fondamentale et nous imprègnent totalement.

Les anciens philosophes orientaux exprimaient une idée similaire dans le mandata Tai Chi, un symbole représentait la dualité issue de l'Ultime Réalité antérieure à la Création. Le Tai Chi représentait le commencement de l'existence, lorsque apparurent le Yang positif, masculin, et le Yin réceptif, féminin ; ceux-ci engendrèrent la force vitale présente en tout ce qui a pris naissance ; ce sont les polarités qui créent le rythme et le mouvement du changement perpétuel, car le yang et le yin renferment chacun le germe de leur opposé polaire.

Le yin et le yang n’étaient pas, dans l'esprit des peuples anciens, des concepts antagonistes comme ceux de Dieu et de Satan dans les religions monothéistes. On les considérait comme des principes complémentaires, des partenaires égaux et associés dans le processus continu de la Création.

Dans les anciennes traditions de la Grande-Bretagne, de l'Europe septentrionale et d'autres pays, ces mêmes forces étaient appelées Dieu et Déesse, et dans l'Egypte ancienne, Osiris et Isis. Il s'agit cependant d'une personnification de principes spirituels et d'un moyen pour aider l'esprit humain à s'y relier.